Découvrez notre sélection d’appareils HiFi récompensés par un Diapason d’Or en 2025

Chaque année, le Diapason d’Or distingue les appareils HiFi les plus remarquables du marché, ceux qui repoussent les limites de la musicalité, de la précision et de l’émotion sonore. Cette récompense prestigieuse, décernée par les journalistes et experts du magazine Diapason, constitue une véritable référence pour les audiophiles exigeants comme pour les mélomanes en quête d’une écoute authentique et vibrante.

Chez Exception Audio, nous sommes fiers de vous présenter notre sélection des produits lauréats du Diapason d’Or 2025 : amplificateurs, lecteurs réseau, enceintes et autres électroniques qui se distinguent par leur excellence technique et leur capacité unique à faire vivre la musique.

Canor Virtus A3

« De l’originalité, cet intégré n’en manque pas, ne serait-ce qu’avec son interface graphique à écran tactile qu’il faudra apprendre à dompter ; on en sera fou ou on le deviendra. La télécommande heureusement pallie. Autre exemple où l’avance de ce fabricant s’exprime sur le plan technologique : les circuits imprimés CMT (Canor Milling Technology) réduisent la distorsion de facteur de perte diélectrique, comme si les composants étaient câblés « en l’air ». Toutes ces avancées bénéficient- elles au son ? La réponse est oui et tient en deux mots : raffinement et délicatesse. Une certaine classe aussi quand la restitution s’inscrit dans un environnement totalement respirant. Cassandra Wright (so- prano) et Harry Rylance (piano) interprétant Barber (extrait D), offrent un clavier qui gagne en envergure, dont on en ressent la matérialité et l’assise, tandis que la voix paraît plus relaxée. L’entrée phono se révèle à la hauteur. On branche un lecteur CD sur le DAC pour écouter le Requiem de Ligeti dans cette captation live totalement immersive de la WDR ; en montant le niveau à -15 (maxi à 0), on est au cœur de la représentation. Grand frisson garanti ! »

Les + : Technologie et musicalité réunis

Les – : L’interface graphique, l’USB-C

Soulnote A-3 Core & P-3

« L’avantage de séparer les étages de puissance de ceux du préampli ? La multiplication des alimentations. Là où l’intégré A-3 comporte deux transformateurs principaux D/G plus un troisième dédié à la logique de commande, le couple préampli-ampli en aligne deux fois plus avec autant de régulations et de filtrage. Question énergie, on est servi : cela offre de quoi explorer tout en nuance les limites en résolution et profondeur de chaque enregistrement. Ce mariage de muscle et de délicatesse aboutit à une forme d’esthétique tout aussi déconcertante que celle de l’A-3 à la première écoute. Positivement déstabilisante si l’on se concentre sur l’expressivité et la résolution. Les résonances, les décroissances de notes, la myriade de micro-informations qui font que la musique vit authentiquement et non comme une suite d’échantillons stérilisés, le coupe P-3 et A-3 Core semble les chérir en usant un langage raffiné apte à traduire la complexité de l’instant et la globalité de l’émotion, le note à note et la sensation d’ensemble réconciliés. Saluons le couple Soulnote : il nous le démontre de manière élégamment magistrale. »

PMC Prophecy 7

« Tout comme l’écoute, le niveau de finition a fait un pas de géant. Au point que le fabricant, sûr de son produit et de sa durabilité, offre une garantie de vingt ans. Tout progresse, même le rendement de 2dB supérieur à son équivalent Twenty5 26i, avec un 88 dB décent. On est frappé par le gain en cohésion, transparence et libération dans l’espace, avec un registre médium-aigu d’une finesse et d’une articulation qui n’ont plus rien d’artificiel, résultat conjoint de l’association entre le nouveau médium PMC55, le tweeter et le pavillon n-compass au profil sculpté à l’aide d’un logiciel de modélisation. Ce type de médium, jusqu’ici uniquement rencontré sur la gamme SE dérivée des studio monitors, change radicalement la physionomie de l’écoute. Sur une captation live aussi dense que le Requiem de Ligeti (extrait C), l’écart se lit sur des critères tels que la meilleure distinction des pupitres du chœur et des ambiances de salle. Autre réussite, un grave inespéré venant d’un haut-parleur de 12,5 cm. Toujours dans le Requiem, on perçoit la vibration des notes les plus basses avec différenciation. Une prophétie qui se révèle à l’oreille. »

Les + : La concrétisation de cette prophétie nous enchante

Les – : Avec un ampli bien fourni en courant (88 dB)

Revival Audio Atalante 7 Evo

« Le filtre optimise la phase et le câblage est en Van den Hul Skyline ; au regard du budget, tout cela frise l’excellence. Pour parler de l’écoute, nul besoin de relire nos notes. Il suffit de fermer les yeux et se remémorer. Il y a quelque chose de grandiose, pouvant paraître invasif comme le serait le son d’une formation qui s’inviterait dans la pièce. Pour qui n’a jamais entendu la musique sortir d’un tel système capable de la servir à niveau réaliste sans compression dynamique ni distorsion, l’expérience peut surprendre. Le risque ? Faire basculer définitivement l’auditeur dans le camp des adeptes. Le grave du 15 pouces est non seulement physique, il est aussi, à l’inverse d’un caisson amplifié, extrêmement modulé et ondulant, punchy et caressant à la fois. Le médium ? Exactement le type de médium que l’on entend sur des enceintes de monitoring de marques anglaises en trois lettres (compliment) : ouvert, débordant d’informations, travaillé en linéarité comme en phase, la quintessence du médium. L’aigu s’y intègre en l’affinant et en l’aidant à filer pour ouvrir encore davantage la perspective sonore. Ces enceintes recréent la dynamique et l’espace, la tessiture et les harmoniques, bref la musique dans toute son essence. »

Les + : Du grand et beau son, sans chichis.

Les – : Un intégré de 2×80 W suffit (+).

Esprit Lisa

« Les performances mesurables sont une chose, l’écoute en est une autre. Au cours d’une discussion passionnante concernant la notion d’équilibre tonal, Richard Cesari évoque les recommandations des courbes ISO 2969X et Brüel & Kjær précisant une atténuation de 3 dB/ocatve à partir de 2 kHz afin de coller à la réalité concert. Type de courbe couramment appliqué par les professionnels pour un rendez-vous dans une salle de spectacle ou de cinéma. Les Lisa réunissent des qualités évidentes, qui s’imposent sans le besoin d’une écoute approfondie et se confirment comme une évidence : transparence, profondeur, homogénéité surtout, fonctionnant tel un seul transducteur, avec un aigu filant comme rarement et des transitoires fulgurants. Une hyper lisibilité des micro-informations et des impacts significatifs dans le grave, un medium limpide et une grande distinction dans le phrasé et le suivi mélodique, surpassant des systèmes autrement plus ambitieux et souvent moins expressifs. Phase et directivité, mais surtout cohésion, vitesse d’exécution et spatialisation sont d’une nature incroyablement riche rappelant l’expérience du concert. Sans doute la grande connaissance qu’a Richard Cesari de systèmes audiophiles réputés a-t-elle joué en faveur des Lisa. En une vision inspirée du beau son. »

Lumin P1 Mini

« Pas évidente au départ mais vite apprivoisée, l’application Lumin est rapide et stable. En streaming, le P1 Mini est UPnP, Roon Ready, Apple AirPlay 2, Qobuz Connect, Spotify Connect et Tidal Connect, comprend TuneIn Radio et même une fonction Multi-room SongCast. Nos écoutes sont effectuées à partir de Qobuz mais aussi à l’aide du transport CD Totaldac DA-CD de ce dossier. La connexion réseau Ethernet est instantanée, solution justifiée par l’assurance d’une qualité optimale. Première plage jouée, le Vater Unser d’Arvo Part, choisi pour la légère tendance de cette prise de son à saturer l’espace et plaquer la voix d’Andreas Scholl sur les musiciens qui l’accompagnent. Le P1 Mini nous prouve que nos réserves sont infondées : le son est plein, presque solide, mais ne manque ni de profondeur ni d’aération. C’est lumineux, expressif et nuancé, avec même une impression de 3D. Sensation identique en CD : c’est piqué, en même temps consistant et respirant. De quoi largement légitimer un tel choix »

Les + : La vision d’un préampli numérique et analogique

Les – : Pas de Wifi, mais une large ouverture en connectique

Lumin U2X

« A qui s’adresse l’U2x ? Bien sur, à ceux dont le système permet de trauidte une résolution qui atteint des sommets ; sans côté spectaculaire et artificiel, mais avec une imparable honnêteté dans la transcription qui aboutit à donner de chaque fichier une représentation poussée en résolution, comme si l’on passait en image d’une matrice 2K à une matrice 4K. Si l’on doit tracer une bande passante subjective, c’est une ligne droite couvrant l’intégralité du spectre audible au-delà. Si l’on doit qualifier ce son par sa dimension, c’est en poussant le curseur très loin, avec des nuances infines, une énergie non artificiellement gonflée, d’une évidence qui pousse à entrer dans la musique plutôt que dans la réception plus ou moins convaincante de son épars. Un peu comme une Formule 1, on en tirera ce qu’en bon metteur au point on parviendra à exprimer. Stimulant et excitant. »

Les + : Le streamer high end à la carte

Les – : Et l’exigence qui va avec (+)

Hana SL MkII

« Améliorer une cellule MC bien née est-ce possible ? A en croire mentation du tarif n’est que de 10%, les avancées sont significatives musicalement parlant. Non que la SL de première génération manquât d’arguments: il y a deux ans (cf. n° 721) nous appréciions « son ouverture, sa spontanéité, ce quelque chose d’enlevé, de non corseté qui laisse vivre la musique ». D’une géné- ration à l’autre, elle conserve son diamant Shibata Nude Integral monté sur un cantilever en aluminium, son boîtier en ABS moulé teinté dans la masse, ses bobines en cuivre pur 4N à 99,99% cryogénisé et ses aimants AlNiCo. Dans cette version MkII, le boîtier gagne une semelle en laiton et le corps est recouvert de résine élastomère noire de façon à réduire les vibrations. La forme du cantilever désormais conique est nouvelle, tandis que l’impé- dance des bobines passe de 30 M à 8 & pour une tension de sortie de 0,4 mV et une séparation entre canaux de 28 dB. L’écoute est plus qu’enthousiasmante : inespérée. La baisse d’impédance entraîne une sensibilité et une réactivité en très net progrès. Le cocktail espace, dynamique non freinée et expressivité exacerbée fait merveille. On passe d’une cellule qui lit à une cellule qui vit. Et même transcende la musique. Une révélation ! »

Esprit Celesta G9 RCA & HP

« À partir de la gamme Celesta, on quitte les rives du prêt-à-porter pour entrer dans la confection de luxe 100 % made in Confolens (Charentes), avec un budget associé qui reste envisageable. Le premier contact est le poids. Significatif. Un élément d’appréciation, oui, si l’on se rapporte à la qualité et à la diversité des matériaux entrant dans la composition de ces câbles : 720 brins de cuivre pur pour le RCA, 1680 pour le HP aboutissant à des sections de 2×2,5 mm² en modulation et 2×4 mm² en HP. Quoi d’autre ? Structure électrique symétrique, diélectrique masse/structure torsadé de matériaux étudiés pour maîtriser dynamique et équilibre tonal (PVC sur l’alternance négative, silicone pour la positive) ; triple isolation (support à noyau médian fluor flottant (dispositif air corns à la gamme G9) et du RCA EH100 avec gainage Kevlar ; conducteurs / plaquage cuivre / finition cuivre, montée de gamme en conséquence pour les fiches bananes en HP. Richard Cesari, leur concepteur, ne s’en cache pas : « Je travaille sur la dynamique et la fluidité, mais je peux en rajouter. » Pas de chaînes ou de fronts batailleurs ici, plutôt du bien joué. On chiade la bande Kappa pour préserver l’équilibre tonal et l’épanouissement des timbres. Plus d’incertitudes et d’à-peu-près sont à laisser à la porte. S’il peut être difficile d’entrer en musique par certains contenus techniques (bruits, jitter, champs magnétiques parasites, isolants, etc.), nul doute en revanche sur le domaine de restitution : timbres somptueux et naturels, dynamique maîtrisée, grave ferme, séparation et aération haut de gamme. Oui, ces câbles sont expressifs. En forme de révélations. »

iFi Audio iDSD Valkyrie

« A cette quasi-débauche de technologie dans le domaine numérique s’ajoute une avalanche de filtres et circuits audio spécifiques insérés dans la section analogique de ce DAC/préampli aux noms explicites tels que XBass II, XPresence et XSpace, respectivement exhausteurs de basses, de médium et de scène sonore. Des dispositifs adaptés à l’écoute au casque, a priori contre-indiqués lors d’un emploi en DAC pur lorsqu’inséré dans une chaîne débouchant sur une amplification à base de haut-parleurs. A noter le volume lui aussi purement analo- gique. Avec un streamer Silent Angel en entrée USB-C et notre intégré en sortie RCA, le résultat est renversant. Une fois maîtrisées les com- mandes, reste à jouer avec les filtres du DAC au nombre de six dont notre préféré, le GTO (Gibbs Transient-Optimised) qui gonfle le signal en 352,8/384 kHz ou le remastering en DSD512 ou en DSD1024. Premier constat : ce DAC rivalise avec les meilleurs appareils de salon, y compris ceux à des tarifs indécents. La position Bit Perfect délivre un son intégral, non transformé, d’une aisance et d’une transparence inédites. Le filtre GTO ajoute matière, expressivité et densité ; le K2, HD ou non, un surcroît de joliesse, de suavité. Le DSD512 réalise un bon compromis entre ouverture et articulation. Et au casque, le XSpace s’avère un véritable atout. Un surdoué voilà ce qu’il est, digne de sa vocation de mastering machine. »

Les + : Surdoué et véritable caméléon

Les – : Le câble XLR en option

Hifiman Serenade

« Le convertisseur R2R opère par division de tensions à partir de résistances calibrées. Onéreuse, cette technique s’avère le plus souvent supérieure à l’écoute, comparée, à budget constant, aux solutions à base de puces de conversion N/A courantes. C’est ce que l’on constate immédiatement à partir du Vater Unser d’Arvo Pärt (extrait C). Dans cet enregistrement vif et enlevé, la voix d’Andreas Scholl apparaît souvent exagérée, manquant d’aération, comme en gros plan. Avec le Serenade, elle reprend de l’espace par rapport à l’accompagnement, y gagne une belle structure et une absence de saturation marquée. Le grave des instruments est lui aussi plus franc, plus libre et sans frein en dynamique. C’est vrai aussi bien à partir d’un streamer hôte en entrée USB en direct sur le DAC (Silent Angel Rhein Z1) que du streamer interne piloté via l’application MConnect, qui se caractérise lui aussi par une très belle structuration de l’espace. La grande réussite du Serenade réside dans son homogénéité, ampli casque et sorties ligne s’inscrivant dans une même épure. Un cas d’école à saluer. »

Les + : Audiophile par nature

Les – : On lui pardonnera son austérité

Grado Signature S950

« Nouveau également le câble détachable à 12 conducteurs et gaine textile (mini XLR vers jack 6,35), autorisant d’autres configurations, dont le tout symétrique. Grado fournit deux types de coussinnets en mousse de forte densitén ceux de petit diamètre posent le casque sur les pavillons, les autres englobent les oreilles en se calant sur les joues et l’arrière du crane (type G). Ceux-ci soulignent la capacité exceptionnelle de ce casque pour recréer un espace réellement 3D que l’on ne rencontre même pas ou rarement, y compris avec des casques ouverts de type planar. L’autre aspact majeur et différenciant du S950 est son rendement très éléve de 117 dB/mW sous 38 ohms. En résulte une libération totale de l’espace et du son avec un mélange épicé de finesse, d’ouverture et de transitoires ultra-rapides qui rendent l’écoute de ce casque addictive, sans limitation coté aération et mise en phase. Le S950 couvre 3,5 Hz à 51,5 kHz avec une distorsion inaudible <0,1%. Le grave est d’une nature particulière, sous-jacent et libéré comme jamais. Remarquable ! »

Les + : branché en direct

Les – : Sans artifice

N’oublions pas qu’une écoute vaut toujours mieux qu’un long discours. Nous sommes à votre disposition pour proposer des écoutes personnalisées dans notre boutique HiFi à Antibes au cœur de la Côte d’Azur, entre Cannes, Nice et Monaco.