Mola Mola Tambaqui

Le DAC Mola Mola Tambaqui est parfait pour les propriétaires de systèmes hi-fi haut de gamme qui souhaitent conserver le son caractéristique de leur préamplificateur existant tout en élevant leur source numérique au plus haut niveau.

Contrairement à la majorité des convertisseurs sur le marché, la conversion du Tambaqui n’est pas basé sur une technologie existante (R2R…) ou une puce industrielle. Pour son DAC, Mola Mola a développé son propre DSP propriétaire pour gérer la conversion numérique – analogique. Pour cela, Bruno Putzeys a mis en œuvre ses compétences notamment acquises chez Grimm avec le développement du convertisseur AD1 traitant le DSD dans les studios. Le choix d’une technologie propriétaire a été motivé par le fait de ne pas être soumis à des fabricants, des tendances et des technologies. L’objectif a été de développer un DAC stable, évolutif et sans limite. Le convertisseur peut gérer jusqu’au format QUAD DSD.

Le convertisseur est élaboré autour de deux cartes. Sur la première carte, le signal numérique entrant est suréchantillonné dans un format PCM à 3,125 MHz/32 bits et est converti en format PWM (Pulse With Modulation) en forme de bruit sur la deuxième carte avec un courant/tension à 32 étages FIR en composants discrets, supprimant tout ce qui est au-delà de 80kHz (bruit indésirable) avec un rapport signal sur bruit record de 130 dB. Nous approchons de la limite théorique des fichiers 24 bits et bien au-delà d’un fichier DSD 512.

Le Tambaqui peut traiter le signal PCM jusqu’à 384 kHz/32 bits (> 192 kHz et > 24 bits via USB et Roon uniquement) et DSD natif (USB et Roon uniquement). Nous remarquerons aucune différence à la lecture entre un fichier PCM et DSD.

En plus de l’I2S, du coaxial S/PDIF, de l’AES/EBU, du TOSlink et de l’USB, le Tambaqui est également RoonReady, et il offre une entrée réseau RJ45 qui pourrait rendre les streamers externes superflus. De plus, il intégre une sortie casque(6.3mm Jack et WLR). Les sorties analogiques ne sont disponibles qu’en XLR. Le Tambaqui peut être contrôlé via une application Mola Mola disponible sur iOS et Android pouvant fonctionner sur téléphone ou tablette.

Mola Mola a développé un DAC vraiment superbe qui saura plaire à un large éventail de mélomanes. Avec un son précis, neutre et articulé, mais délicat, fluide et raffiné, il saura s’associer aux systèmes HI-FI les plus exigeants. Ce DAC s’associera à merveille avec la paire de blocs mono Kaluga de chez Mola Mola.

Caractéristiques

Type : Convertisseur/DAC, Streamer, ampli casque
Formats pris en charge : PCM jusqu’à 384 kHz / 32 bits (> 192 kHz et> 24 bits via USB et Roon uniquement) ; DoP et DSD natif (USB et Roon uniquement)
Entrées : Optique (TOSlink), S/PDIF, AES/EBU, I²S sur HDMI, USB, Ethernet (RJ45), Bluetooth
Sorties symétriques : XLR
Sortie casque : Jack 6,3 mm , symétrique XLR 4 broches
Applications de contrôle : MolaMola (télécommande), Roon (streamer)
Niveau de sortie XLR : 18 dBu
Niveau sortie casque : 18 dBu
Rapport signal/bruit : 130dB
Dimensions : 11 x 20 x 32 cm (HxLxP)
Poids : 5,2 Kg

Marque

Si le fabricant Hollandais Mola Mola vous est inconnu, son concepteur Bruno Putzeys l’est sans doute moins. Il commence en 1994 chez Philips puis passe chez Grimm Audio en 2004 avant d’arriver chez Hypex. Ces expériences lui ont permis d’asseoir ses aptitudes dans le domaine de la conversion (numérique – analogique) et le domaine de l’amplification notamment la Class D.

Récompenses

Récompensé Diapason d’Or 2021 par Diapason : « Alors oui, pour l’avoir écouté dans différentes configurations, le Tambaqui sonne comme aucun autre. Plus clair, plus naturel, plus proche du réel, en conformité avec le but recherché et venant couronner plusieurs années de patiente mise au point. Cet appareil ne « fait pas de la musique », il se met au service de la musique. A l’écoute, la bande passante semble avoir été augmentée aux deux extrémités – quel grave expressif et percutant et quel médium libre et ouvert ! Plus fascinant encore, les murs de notre auditorium sont comme repoussés au loin, preuve que la case Naturel est cochée à 200% (…) »

Récompensé Grand Frisson par Audiophile Magazine : « Le Tambaqui de Mola-Mola est simplement le meilleur DAC qu’il m’a été donné de tester jusqu’à présent (…) Une capacité d’analyse poussée dans ses derniers retranchements, conjuguée à une douceur et un légato hors du commun, et dont on pensait être l’apanage d’appareils bien plus colorés… C’est pourtant un des DACs les plus neutres que j’ai pu écouter, et sa capacité à distiller l’émotion à l’écoute de la musique est quasiment hors norme (…) Un énorme coup de coeur ! » Joël Chevassus, Audiophile Magazine

Récompensé Outstanding Product par Hi-Fi News : « Unusual is one way to describe the Tambaqui, but then Mola- Mola doesn’t do conventional. ‘Remarkable’ is another way, for whether with headphones or used via its line outs, this DAC has precision, outstanding depths of detail and dynamics, and a sound able to draw the listener deep into the innermost detail of any recording. Used with a computer or as a top-notch Roon endpoint, this is one DAC you must hear. »

Récompensé “Editor’s Choice” par EAR : « It deserves to be compared with converters at rather higher prices because it delves deep into each recording and reveals so much detail in a highly coherent manner. Imaging and timing are in the premier league! » Jason Kennedy, EAR

Récompensé “ Most Wanted Components of the Decade” par Stereo Times : « In my opinion, the age-old debate of analog versus digital has officially become more fierce thanks to the Mola Mola Tambaqui DAC (…) Considering the amalgam of features that come as standard here, the types of in and out connections, its 32-Bit DSD DAC chipset with an excellent volume attenuator, it’s going to take hard work finding a better-equipped performer. If you’re in the market for perhaps the best stand-alone DAC available on the market but don’t have $100k to spend you owe it to yourself to hear what Bruno Putzeys has created for a fraction of the asking price in the Mola Mola Tambaqui DAC. You just may thank me! » Clement Perry, Stereo Times